Née en 1976
Vit et travaille à Marseille et ailleurs.
Gaëlle Villedary grandit à la Cadière d’Azur,
à Douala puis à Casablanca.
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La recherche artistique que je mène, s’articule autour des notions de frontières et de transformations liées aux territoires, réels et imaginaires, intimes ou fantasmés, et des perspectives d’évolution du vivant, comme une cartographie en mouvement ou un état des lieux de notre monde.
À la lisière du réel, de son observation, j’ouvre d’autres espaces dans une tentative vaine de l’apprivoiser et d’interroger la relation de l’homme à son environnement.
Entre dessins et installations, matériaux nobles et récupération, l’œuvre hybride relève toujours du vivant et de ses perspectives d’évolution.
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« La démarche artistique de Gaëlle Villedary est sous-tendue par une sensibilité à la nature impérieuse et une éthique humaniste qui tiennent compte de tout ce qu’offre notre planète, parce qu’elle l’observe scrupuleusement et minutieusement. [...]
Portée par son insatiable curiosité, elle exprime son sens de l’esthétique et son immense patience en maniant aussi bien le matériau brut que l’opération délicate. [...]
Tout est dans la nature, semble-t-elle dire, en conclusion, dans ce buisson touffu enfermé entre les barreaux d’une cage : aussi énigmatique que Le Jardin des délices de J.Bosch (auquel elle rend un hommage discret dans le titre qu’elle donne à son œuvre), Le Jardin des lices de Gaëlle Villedary nous invite à découvrir, dans cet enclos qui peut aussi refléter les fantasmes de notre espace intérieur, les secrets de la nature ou ceux de notre intimité : il suffit de chercher ! »
Odile Crespy