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Dérives des rêves

Résidence de création avec les Pépinières Européennes pour jeunes artistes, le Conseil des Arts et des Lettres du Québec, le centre d'art Langage plus et le centre Sagamie

Le travail réalisé au cours de la résidence de deux mois de Gaëlle Villedary a révélé un processus d’inversement, fortement lié au changement de saison. Depuis son arrivée, elle a considéré l’étendue d’eau du lac Saint-Jean comme une péninsule de terre. Étrangère sur son « île », Gaëlle nous a livré sa découverte du territoire à travers le regard de l’autre.
À mesure que les glaces sur la rivière se retiraient, une intimité s’installait dans sa relation avec les personnes qu’elle rencontrait par une cueillette de leurs récits d’ici et rêves d’ailleurs. En marchant dans la ville d’Alma, l’artiste a relevé des échantillons de températures, de fleurs, de strates de neige, de glace, qu’elle a exposés comme autant de témoignages du territoire d’accueil. Bien que les strates de neige cousues apparaissent comme l’image du froid d’ici, l’œuvre Horizons à l’infini a dérivé vers un paysage tropical d’ailleurs. L’installation éphémère Hydrangea mon amour, faite de fleurs d’hydrangée séchées par le froid, a distingué la présence passagère, mais marquante, de Gaëlle Villedary.
Mariane Tremblay

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